La filière industrielle des éoliennes est déjà très bien positionnée en région Normandie (Cherbourg) et Pays de Loire (Nantes St Nazaire) : fabrication de pales, de turbines, de structures, maintenance… les éoliennes posées sur le fond marin ou flottantes ont les mêmes technologies en surface.
Comment la région Bretagne trouvera-t-elle un intérêt économique (création d’emplois) dans ce projet de 60 éoliennes flottantes Groix/Belle île ? Le port de Brest (zone Energie Marine Renouvelable) sera un port d’assemblage de structures (pour le parc d’éoliennes posées de St Brieuc et le parc d’éoliennes flottantes de Groix/Belle île) et peut-être le lieu de fabrication des flotteurs chez Naval Group Brest. A Lorient l’activité économique sera réduite à la manutention, la logistique des ancrages du parc d’éoliennes situé à proximité. Mais les bateaux de servitude notamment seront-ils locaux ? Ou sous pavillon étranger ? Qui remportera la maîtrise d’oeuvre du champ d’éoliennes flottantes en 2024 ? un consortium américain comme General Electric, Hispano/Allemand comme Siemens Gamesa, pétrolier comme Shell ? Cela ne sera pas sans conséquences en terme de souveraineté énergétique française et d’emplois locaux.
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