Au 19e siècle, en Basse-Bretagne surtout, le mendiant semble faire partie du paysage des campagnes et des villes, il continue de jouer son rôle d’intermédiaire entre la population locale et Dieu, suivant une tradition qui remonte au Moyen-âge. Le vagabond en revanche, figure plus floue et plus inquiétante, flue et reflue au gré des nécessités économiques et des crises de subsistance. Face à ces différents visages de la misère, les autorités publiques s’efforcent de distinguer le bon pauvre, à secourir et assister, du mauvais pauvre, potentiel danger pour l’ordre public.
-Invité :
Guy Haudebourg, Professeur agrégé d’histoire-géographie, docteur en histoire contemporaine
-Document sonore :
Rose le Mancq, entretien réalisé à Languidic en 2016
-Musique :
Florent Ghys, Invitation to love (Television)
Florent Ghys, Voilà (Mosaïques)
Peirani & Parisien Duo art, Le Cirque des Mirages (Belle Epoque)
-Pour aller plus loin :
Guy Haudebourg, Mendiants et vagabonds en Bretagne au XIXe siècle, Presse Universitaires de Rennes, 2015
Michel Denis, Claude Geslin, La Bretagne des Blancs et des Bleus 1815-1880, éditions Ouest-France, 2003