Il fait froid, Noel se rapproche alors tout le monde fatigue mais heureusement la Note blanche est de retour sur les ondes pour ouvrir la seconde partie sur l’histoire du Delta blues …
Rappelez-vous l’émission du 28 décembre, je vous ai parlé de la naissance du blues dans le Mississippi. Nous avions eu la joie découvrir en musique, des bluesmen comme Son House, Skip James, le sorcier Robert Johnson et un autre mythe du genre, Big Joe Williams !
Pour cette seconde partie, nous passerons à la naissance du blues moderne… Au milieu des années 40, le blues se métamorphosa. Les dernières intonations rurales disparurent derrière une nouvelle forme plus structurée suite à l’émigration du blues vers Chicago. Les producteurs et les entrepreneurs comprirent l’intérêt qu’ils pouvaient tirer de cet art noir. Un élément important et essentielle favorisa la modernisation du blues, sa transformation en musique urbaine. En 1932, la marque Rickenbacker construisit la première guitare électrique ! La révolution était lancée ! Si le jazz, d’un côté, continuait de manifester son influence sur le blues, de l’autre, il s’effaçait derrière une sonorité plus dure et beaucoup plus agressive.
Pour commencer cette émission en beauté, nous écouterons le roi du blues : B. B. King! B. B. King est né en 1925 à Indianola dans le Mississippi. Le musicien devient guitariste et chanteur. Il demeure en roi sur le blues et auteur d’un répertoire prolifique en 60 ans de carrière ! Il débuta à Memphis à la fin des années 40, comme disc-jockey. Il était alors sous l’influence des jeux suaves et jazzy des grands musiciens comme T-Bone Walker ou Lonnie Johnson. Cependant, il quitta assez vite le rôle d’héritier pour devenir une véritable star du blues, associant un chant gospel, chaleureux, à la sonorité velouté de sa guitare, et accompagné de cuivres languides. La communauté noire appréciait cet artiste élégant, créateur d’un blues swing sensuel. B. B. King mena une carrière régulière, avec quelques bas, mais à chaque fois, il revenait au sommet, toujours plus fort musicalement. En 1969, sa version de la ballade « The Thrill is Gone » lui permit de se hisser en tête des hit-parades. B. B. King a fait entrer le blues dans la respectabilité et dans le prestige.
Une nouvelle fois, la Note blanche vous fera danser sur le blues du Mississippi …
Playlist :
- Générique : « Musiqawi-silt » The Daktaris
- 1 : B. B. King « Stand by me » (2’54)
- 2 : B. B. King « Chains in things » (4’53)
- 3 : B. B King « Lucille » (10’13)
- 4 : T-Bone Walker « Call It stormy Monday » (02’25)
- 5: T-Bone Walker « Evenin » (2’43)
- 6: T-Bone Walker « Shuffle » (3’01)
- 7: T-Bone Walker « Guitar Boogie » (3’19)
- 8: Willie Dixon « Spoonful » (4’59)
- 9: Willie Dixon « Hoochie Coochie Man » (4’47)
- 10 : Willie Dixon « I Ain’t Superstitious » (2’55)
- 11 : Willie Dixon « Back Door Man » (4’55)
- 12 : John Lee Hooker « Boom Boom » (4’19)
- Générique de fin : Muddy Waters « Manish boy » (5’29)
Retrouvez la Note blanche sur son blog officiel:https://noteblanche.blogspot.com/2019/12/le-berceau-du-blues-le-mississippi.html
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