Un petit rappel sur l’histoire du jazz, une historique que j’ai suspendu pour vous ouvrir à d’autres rythmes afro-américains. Alors, rappelez-vous, qu’elle est origine du jazz exactement ?
D’où vient le mot « jazz » exactement ? L’utilisation de ce mot a soulevé d’innombrables polémiques et débats, presque autant que la définition du genre de musique qu’il est censé désigner. De nombreux historiens et critiques se sont penchés sur l’origine de ce mot. Au départ, jazz s’écrivait “jass”. Le mot est d’abord apparu dans les maisons closes et les bars où cette musique est née, notamment à la Nouvelle-Orléans dans le quartier mal famés de Storyville. Il est possible que des Afro-Américains aient créé ce terme pour désigner leur propre musique pendant ses années de formation. « Jazz » était alors principalement un verbe : un musicien pouvait dire « jazz it up », ce qui vouait dire : « Jazzer moi ça ». Il disait cela quand il voulait qu’un orchestre accélère le tempo d’un morceau pour le rendre plus entraînant. Dans les écrits datant de l’époque, jazz voulait aussi dire « sexe » ! C’est avant tout de la musique organique ! Il peut aussi signifier : battre, lancer ou frapper. Le jazz est joué aujourd’hui par des musiciens de toutes les couleurs et mélange des éléments venus de toutes les musiques mais il est à l’origine afro-américain. Son histoire est lié de très près à celle du peuple noir en Amérique. Malgré tout, il a également été influencé par la musique européenne et le blues.
Voilà pour notre brève historique du jour ! Nous reviendrons à la musique avec le saxophoniste américain Archie Shepp ! Vous entendrez deux magnifiques titres « Song for Mozambique » et « Hipnosis » qui proviennent de l’album «A Sea of faces », sorti en 1975 sur le label Black Saint.
Nous poursuivrons notre promenade musicale en partant vers le cosmos grâce à Sun Ra ! Le grand Sun Ra n’apparaît pas assez dans la Note blanche ! Par conséquent, je rappelle que Sun Ra était compositeur et pianiste de jazz américain. Il est connu pour ses compositions et ses performances phénoménales ainsi que pour sa « philosophie cosmique » qu’il prêchait dans sa musique ! A la tête de son Arkestra, il a enregistré plus de 200 albums et le plus souvent sur sa marque « Saturne » depuis la fin des années 50. Suite à cela, place à sa musique cosmique ! En premier, vous entendrez : « Love in outer space ». Ce titre tout simplement sublime provient de l’album «Purple night » sorti en 1990 sur le label A&M. Puis en second choix, vous voyagerez avec le titre psychédélique « Where pathways meet » extrait de l’album « Lanquidity » sorti en 1978 sur le label Evidence.
Accrochez vous, la Note blanche décolle !!!
Playlist :
- Générique : « Musicawi silt » the Daktaris
- 1 : « Song of Mozambique » d’Archie Shepp (08’05)
2 : « Hipnosis » d’Archie Shepp (07’41) - 3 : « Love in outer space » de Sun Ra (07’17)
4 : « Where pathways meet » de Sun Ra (06’32) - 5 : « Peyote song numéro 3 » de Horace Tapscott et Arkestra (07’09)
- 6 : « Welcome to the party » The Har you percussions group (4’03)
7 : « All Penading » d’Edward Larry Gordon (02’33) - 8 : « A sunday kind of love » d’Etta James (03’19)
9 : « Sometimes I feel like a motherless child » (03’59) - Générique : « Musicawi silt » the Daktaris
Rendez-vous sur le blog officiel de la Note blanche: https://noteblanche.blogspot.com/2018/12/love-in-outer-space-dans-la-note-blanche.html
1 Commentaire