Éclectisme et fusion

Je commence et recommence notre Note blanche traditionnelle avec la suite de notre petite historique du jazz ! 

Pour cette nouvelle émission le jazz s’électrifie avec le courant « Éclectisme et fusion ». Pour résumé, nous parlerons du jazz électronique ! Le free jazz n’est qu’un des nombreux courants de jazz qui se développèrent pendant les années soixante. Il existait aussi du jazz-rock, du jazz-funk, et d’autres styles regroupés sous l’étiquette de jazz fusion ou jazz-électronique. L’âge d’or de ces genres s’étendit de la fin des années soixante au début des années soixante-dix. Même si de nombreux fans et critiques considèrent que le jazz-fusion n’est pas à proprement parler du jazz, il en a quand même les principales caractéristiques. Tout d’abord à l’oreille, c’est bien du jazz ! En fait, il n’est pas rare que les musiciens de fusion aient également joué du jazz traditionnel et acoustique avant de passer à l’électrique.

Nous citerons en exemple : le trompettiste Miles Davis ! Qui fut le premier jazzman à placer un instrument électronique au cœur de sa musique. Dès 1968, il commença à utiliser des synthétiseur dans son groupe. Puis dans les 70, il compléta son arsenal électronique avec une basse, une guitare et eut même recours à des effets spéciaux pour modifier le son de sa trompette. Sa façon d’enregistrer changea aussi. Traditionnellement, les groupes de jazz jouaient live sur leurs enregistrements c’est à dire qu’on enregistrait qu’une piste pour tous les musiciens. Avec l’avènement de nouvelles techniques en studio, Miles Davis accorda une grande place au mixage pour modifier, enlever et ajouter certains passages…

C’est parti pour une fusion électrique dans la Note blanche !

Playlist : 

  • Générique : « Musiqawi» The Daktaris
  • 1 : « Black Satin » de Miles Davis (05’21)
    2 : « Mr Freedom x » de Miles Davis (07’12)
  • 3 : « Bitches brew » de Miles Davis (13’30)
    4 : « Trevere » de Miles Davis (03’34)
  • 5 : « Galaxy » d’Eddie Henderson (06’36)
    6 : « Involuntary bliss » d’Eddie Henderson (06’52)
  • 7 : « Watermelon man » de Herbie Hancock (05’50)
    8 : « Three wishes » de Herbie Hancock (05’13)
  • Générique : « Musiqawi» The Daktaris

Retrouvez le blog officiel de la Note blanche:https://noteblanche.blogspot.com/2019/04/eclectisme-et-fusion-dans-al-note.html