La Note Blanche revient sur les ondes pour renverser votre quotidien en musique
grâce à une émission qui frappera une nouvelle fois aux portes de l’Afrique …
Suite à notre rétrospective sur Stevie Wonder, il est temps de faire une pause ou plutôt de revenir un peu aux bases de la Note blanche. Nous avons exploré de nombreuses contrées musicales avec des angles et des points de vue différents selon le thème abordé. Pour cette édition, j’aimerais faire un petit retour sur l’histoire et les origines de la Note blanche.
Il était une fois La Note blanche … Il y a quelques années, j’ai pris conscience que de nombreuses personnes avaient des aprioris sur la musique jazz. Déjà animatrice pour une rubrique musico-littéraire et déjà dj auprès des Mains noires, j’ai décidé de créer la Note blanche afin que les auditeurs comprennent les sources de la musique afro-américaine. Concernant le jazz, non, ce ne sont pas trois pingouins en costume trois pièces, jouant pour des personnes aisées, non. Comme vous l’aurez compris grâce à tous nos périples dans le temps, le jazz est avant tout une musique organique, une musique qui a voyagé à travers le monde et qui a ouvert énormément de perspectives à la musique elle-même. Par exemple, l’improvisation du free-jazz a ouvert des bases novatrices que nous retrouverons dans les années 70 avec le rock psychédélique (et ce n’est qu’un exemple).Le jazz est une musique qui ne reste pas lettre morte. Au contraire, le genre évolue encore. Pour résumer, cette musique ne peut pas se définir car son héritage est intemporelle. Cette dernière est en perpétuel mouvement. Voilà mes chers auditeurs pourquoi la Note blanche existe. Dissimulée derrière la pop-culture, la Note blanche est sur les ondes pour vous dévoiler tous les mystères du jazz et de ses influences, et surtout pour vous entendiez toute la magie de ce style !
Suite à cette petite parenthèse sur les origines de la Note blanche, revenons maintenant à nos moutons. Puisque je viens de remonter vers les origines de la Note blanche, faisons brièvement un léger retour sur les origines du jazz. Rappelez vous, le jazz est né à la Nouvelle Orléans au début du XXe siècle, quand les Afro-Américains ont commencé à utiliser des instruments européens pour jouer leur propre musique. Par la même occasion, ils ont rajouté des éléments venus de la musique classique. Les rythmiques et les parties chantées ainsi que les percussions, les cors et les banjos venaient d’Afrique. Par la suite, le blues des esclaves et le gospel joué dans les églises noires ont été intégrés au mélange. La naissance du jazz doit beaucoup également à l’invention d’Adolphe Sax qui traversa l’Atlantique avec d’autres cuivres. Puis nous avons le piano qui faisait partie intégrante de la vie quotidienne des familles des classes moyennes et ouvrières. Enfin, dans certains milieux, la musique classique a aussi influencé le jazz car les enfants l’apprenaient dès le plus jeune âge.
Accrochez vous , le voyage commence en musique dans la Note blanche …
Playlist :
Générique : More Flava · Malcolm K
Mixe 1 : 1)« Itumeleng » de Batsumi (08’09) 2) « Lishonile » de Batsumi (09’08)
Mixe 2: Bobby Bland 1) « I’m too far gone ((To turn around) » Lee Fields : 1)« Faithful man » 2) « Wish you were here » Lee Moses : 3) « Bad Girl » 4) « I’m sad about it » (15’36)
Mixe 3 : 1) « Let’s Straighten it out » de O.V Wright (03’50) 2) « I hate I walked away » de Syl Johnson (03’25)
Mixe 4 : Roy Ayers Ubiquity : 1)«Hey, Uh, What you say come on » 2)« Everybody loves sunshine » 3)« Lil’s paradise » (21’11)
Générique de fin : « Lil’s paradise
BONUS : Fela & Roy Ayers (LP) “Music Of Many Colours” www.youtube.com/watch?v=zEGU1p8PU…_channel=FelaKuti
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